(in?) The box

Publié le par oTherWiSe

Avis à la population : Cameron Diaz et James Marsden sont adultes !

Et oui à 37 et 36 ans ils ont enfin des rôles de grands. Quel en est l'intérêt pour parler du film me direz-vous. Voir ces deux éternels adolescents passer soudainement aux rôles de parents participe sans doute à la mise en place laborieuse du tableau. Difficile de gober qu'ils soient adultes, humains, non mutants, non agents secrets, pas bimbo, pas top mannequin... On s'attend à chaque instant à voir l'un ou l'autre faire une salto arrière, un touchdown ou encore un vrai-faux striptease... Au final un handicap esthétiquement dérangeant fini d'ancrer Mademoiselle Diaz dans le réel. Pour ce qui est de son époux... c'est peut être la déception de se voir refuser une prestigieuse promotion qui le rend désespérément commun et donc plus en adéquation avec le sujet du film. Avant de commencer l'histoire de The box, plus pour la rendre crédible que pour raconter une histoire, il fallait rendre ces deux acteurs trop beaux, trop intelligents, trop parfaits dans la plupart de leurs films... communs !

The box est à mi-chemin entre le choix de Sophie et Le jour où la terre disparaitra. Des choix, des tests, des forces « supérieures » mystérieuses... Des gens normaux confrontés à des choix cornéliens et qui feront de toute manière le mauvais choix. The box perturbe.. un peu. La boite n'explique rien, elle suggère c'est tout. Mais que suggère-t-elle ? Peut être tente-elle simplement de faire le point sur une nature humaine. Une entité (dieu, des aliens, d'autres entités diverses et variées...) teste des couples (WASP bien évidemment !) censés être représentatifs de notre civilisation (?!). Bien évidemment les tests se révèlent toujours être catastrophique, une réaction en chaine entraine inéluctablement notre civilisation à sa perte ! Paradoxalement ce qui rend ce fonctionnement moins ridicule c'est que... ha zut je dois révéler la fin... ARRÊTEZ LA LECTURE ICI SI VOUS COMPTEZ VOIR LE FILM !!!!! Donc... ce qui rend le présupposé du fonctionnement de la machinerie diabolique moins ridicule, c'est qu'il fonctionne si bien que même nos deux (3 ?) héros ne s'en sortiront pas.

Publié dans Cinéma

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